Association TOM

■ Sensibiliser les citoyens à la mort subite, les former massivement et gratuitement à la pratique du massage cardiaque externe (MCE) et à   l’utilisation du défibrillateur

■ Identifier les sujets à risque et mettre en œuvre une politique de prévention notamment envers les jeunes.

Pour le Docteur Patrick Courant, Président de l’association TOM, le message clé est le suivant : « Avant l’arrivée des secours, le massage cardiaque n’est pas un geste médical mais un geste citoyen à la portée de tous : 100 % des témoins d’une mort subite doivent pratiquer le massage cardiaque externe. Depuis la création de l’association en 2011, nos actions de formation massive (100 à 150 personnes par session) se déroulent sur le territoire national auprès d’un public de jeunes et d’adultes. »

La mort subite est actuellement très médiatisée. Les défibrillateurs, s’ils sont largement implantés, sont en revanche trop souvent présentés comme le traitement magique de l’arrêt cardiaque. Le temps de le trouver, d’en comprendre son fonctionnement … 5 minutes se sont largement écoulées : il est déjà trop tard !

C’est la raison pour laquelle, le défibrillateur ne remplace en rien le massage cardiaque.

L’association TOM organise des sessions de formation de 30 minutes qui s’appuient sur une valise, remise à chaque participant, composée de la manière suivante :

■ Un DVD expliquant pas à pas la conduite à tenir : alerte, massage cardiaque et mise en œuvre d’un défibrillateur

■ Un mannequin gonflable,

■ Un téléphone portable et un défibrillateur factices.

A l’issue de ce type de formation, un citoyen formé forme environ 2,5 personnes autour de lui selon une étude scientifique danoise ¹.

CODE DE LA SANTÉ PUBLIQUE

« Art. R. 6311-15. — Toute personne, même non médecin, est habilitée à utiliser un défibrillateur automatisé externe. »

(Décret n° 2007-705 du 4 mai 2007 relatif à l’utilisation des défibrillateurs automatisés externes par des personnes non médecins et modifiant le code de la santé publique)

CODE PÉNAL

« Art. 223-6. — Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende.

Sera puni des mêmes peines quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours.»

NOUS AVONS TOUS L'OBLIGATION DE PORTER SECOURS À UNE VICTIME D'ARRÊT CARDIAQUE

CODE PÉNAL

« Art. 122-7. —N'est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s'il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace. »